Cette intervention chirurgicale consiste à retirer l’excès des petites lèvres génitales par l’intermédiaire d’une incision (qui peut être longitudinale ou triangulaire selon la forme des lèvres).
On y associe dans certains cas un lipomodelage des grandes lèvres afin d’harmoniser le résultat esthétique.
Dans la très grande majorité des cas une anesthésie générale est conseillée car l’anesthésie locale des petites lèvres est douloureuse. L’intervention est pratiquée en chirurgie ambulatoire (hospitalisation le matin de l’opération, sortie le soir même de l’opération).

Des saignements minimes peuvent être observés pendant les 2 ou 3 premiers jours post-opératoires (comme des menstruations), une protection intime est préconisée pendant ces quelques jours.
Un gonflement important et des ecchymoses sont fréquents et durent en moyenne pendant 3 semaines (souvent asymétrique il ne faut pas s’inquiéter).
Une gêne à la marche est également fréquente pendant les premiers jours qui suivent l’intervention.
L’intervention est en principe modérément douloureuse (variable selon chaque patiente).
Il n’y a pas de pansements en post-opératoire, les fils sont résorbables et il est conseillé de nettoyer les fils et les cicatrices avec un antiseptique après chaque miction urinaire durant 15 jours en post-opératoire. Un savon doux vous sera prescrit pour les douches.
Il est conseillé de porter des vêtements amples en coton durant le temps de la cicatrisation.
L’activité professionnelle peut être reprise après quelques jours de repos (variable selon la profession de chaque patiente, entre 7 et 15 jours en général). Un arrêt de travail vous sera prescrit si besoin.
Le sport et les rapports sexuels devront être arrêtés durant un mois en post-opératoire.
La piscine et les bains sont contre-indiqués pendant un mois en post opératoire.

Oui, le forfait d’hospitalisation et les frais de bloc opératoire sont remboursés par la sécurité sociale. Néanmoins il reste à votre charge le dépassement d’honoraire du chirurgien et de l’anesthésiste.
Un remboursement complémentaire par la mutuelle ou toute assurance santé privée est possible.
Le devis détaillé remis lors de la première consultation vous permettra de vous mettre en relation avec votre mutuelle pour connaître exactement votre taux de remboursement pour cette intervention.

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Deux consultations de chirurgie plastique espacées d’un délai de réflexion d’au moins 15 jours sont obligatoires. Il est important de bien réfléchir avant de programmer une intervention chirurgicale, et vous devez vous sentir en confiance avec votre chirurgien.

Des photographies préopératoires seront également réalisées en consultation.

Prévoyez une convalescence et un arrêt de travail d’une durée d’une à deux semaines (selon la profession exercée). Une consultation d’anesthésie aura lieu au plus tard 48 heures avant l’intervention.

Le tabac doit absolument être arrêté au moins un mois avant et un mois après une nymphotplastie car il augmente le taux de complications et retarde considérablement la cicatrisation.

En cas de surpoids, un régime préalable est vivement conseillé, les résultats de l’opération n’en seront que meilleurs.

Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 5 jours précédant l’intervention. On vous demandera de rester à jeun (pas d’aliments ni de boisson ni de tabac ni de chewing-gum) six heures avant l’intervention.

Le maillot devra être épilé et une douche pré-opératoire sera réalisée selon les consignes données par écrit.

Peut-on tomber enceinte après une nymphoplastie ?

Oui. Il est conseillé d’attendre au minimum 6 mois, idéalement un an pour que les résultats soient stabilisés.

Le résultat est visible immédiatement mais en raison de l’oedème post-opératoire et de la durée de cicatrisation il faut compter en moyenne 2 mois pour un résultat définitif.

Toute chirurgie est à risque de complication.

Il convient de distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, le médecin anesthésiste informera lui-même la patiente des risques. L’anesthésie, quelle qu’elle soit, induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles. Toutefois, les risques encourus sont statistiquement très faibles.

Risques liés à l’intervention :

Désunion/retard de cicatrisation : il n’est pas rare que certains endroits de la cicatrice se réouvrent malgré la suture (désunion cicatricielle) car les petites lèvres sont soumises à des tensions régulières lors de la marche, de la position assise… ce qui retarde la cicatrisation et peut nécessiter dans certains cas une reprise opératoire afin de suturer à nouveau les zones désunies.
Hématome : rare, peut nécessiter une reprise opératoire en urgence, en général dans 24 premières heures suivant le geste.

Infection : rare également, nécessite des nettoyages et un traitement antibiotique, voire une reprise opératoire dans certains cas.

Imperfections de résultat (asymétrie résiduelle, résection insuffisante). Une retouche sera effectuée dans les 6 mois suivant l’opération.

Troubles de sensibilité, gêne aux rapports et lors du port de vêtements serrés. Ils sont dans la très grande majorité des cas transitoires et rentrent dans l’ordre en quelques semaines.