Botox

L’injection a lieu dans le cadre d’une consultation, il n’y a pas besoin d’être à jeûn. Il est préférable de ne pas boire d’alcool et de ne pas s’exposer au soleil dans les heures précédant l’injection.
Il est nécessaire de se démaquiller avant l’injection.
Afin de minimiser les risques de saignement des zones injectées il est contre-indiqué de prendre de l’aspirine pendant les 10 jours qui précèdent les injections et les 15 jours qui les suivent.
Pour limiter tout risque d’ecchymose, il est recommandé de prendre pendant les 5 jours avant la séance un traitement homéopathique à base d’arnica.

Il existe des contre-indications aux injections de toxine botulique:

• La grossesse et l’allaitement
• L’hypersensibilité à la neurotoxine botulinique A ou à la sérum-albumine
• Un traitement en cours par un aminoside (famille d’antibiotiques dont font partie notamment l’Amiklin et la Gentalline).
• Certaines maladies neuro-musculaires comme la myasthénie

Pendant les six heures qui suivent les injections, il vous est recommandé de ne pas baisser la tête, de ne pas faire de sport intensif, et de ne pas faire de mimiques exagérées.

Il convient également d’éviter les manipulations du visage ou les massages appuyés pendant les 24 heures qui suivent la séance.

Les patient(e)s peuvent reprendre leurs activités normalement après les injections.

Quelques rares effets indésirables transitoires peuvent survenir :

• Rougeur localisée aux points d’injection : rarement au-delà de 3-4 jours
• Ecchymoses (bleus) : peuvent durer quelques jours
• Œdèmes (gonflement) : peut parfois perdurer quelques semaines
• Troubles de la sensibilité : sensation de tension ou de fixité du front pouvant persister quelques jours

Le résultat maximal est obtenu en 8-10 jours, mais les premiers effets peuvent se faire ressentir dès 3-4 jours.
Le résultat obtenu après la première séance dure en moyenne 3 à 6 mois. Après cette durée les injections peuvent être renouvelées si besoin.
Le but de ces injections est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection.
Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait pleinement vous satisfaire.
Attention : il est recommandé de ne jamais rapprocher à moins de 3 mois les séances d’injection de toxine botulique pour éviter l’apparition d’une résistance au produit qui le rendrait inefficace de manière définitive.
A l’inverse, il convient de remarquer que si l’on arrête les injections, le muscle traité retrouve sa fonction et les rides réapparaissent.

Il ne faut pas surévaluer les risques, mais il faut savoir que toute injection au niveau du visage comporte une petite part d’aléas.
Le recours à un praticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir minimiser ces complications, où les gérer au mieux le cas échéant.

Imperfections de résultat

Les imperfections localisées (persistances de petites ridules, résultat insuffisant ou asymetrique) peuvent être traitées par une injection complémentaire 10-15 jours suivant l’injection initiale. Une petite asymétrie résiduelle peut être présente mais elle existe le plus souvent avant l’injection.
Imprévisibilités de durée d’action du produit et d’aspects : chaque patient (e) réagit différemment au produit, pour certains la durée d’action s’approchera de 3 mois, pour d’autres plutôt de 6 mois, tout comme pour une même quantité injectée certains patients verront une efficacité remarquable et pour d’autres une injection de complément sera nécessaire

Complications loco-régionales (très rares)

• Maux de tête : ils peuvent être présents au décours des premières injections et disparaissent au bout de quelques heures à quelques jours.
• Chute des sourcils : l’injection du front peut provoquer une légère descente des sourcils. Ce léger abaissement des sourcils régresse en quelques semaines voire mois.
• Ptosis des paupières : l’injection des rides du lion peut provoquer une chute partielle de la paupière supérieure qui peut durer 4 à 8 semaines. Elle est rare (moins de 1% des cas), et disparaît toujours au-delà de quelques semaines.
• Gêne à la déglutition : l’injection au niveau du cou peut entraîner une difficulté à avaler.
• Sécheresse oculaire : par diminution de la sécrétion lacrymale susceptible d’entraîner une kératite, notamment chez les patients porteurs de lentilles de contact (il est nécessaire de bien hydrater la cornée chez les porteurs de lentilles).

Complications générales (elles sont tout à fait exceptionnelles)

• Réaction allergique : éruption cutanée, urticaire, réaction allergique générale.
• Nausées, vertiges, fatigue, fièvre, syndrome grippal, sécheresse cutanée ou buccale.
• Risques exceptionnels, voire même des risques inconnus inhérents à tout acte médical.